Le chagrin d’amour est inscrit dans la vie. Pour savoir aimer, il faut savoir souffrir et si souffrir n’est pas une connaissance, un cœur qui a pleuré est un coeur qui aimera peut-être encore mieux après !

Dans l’amour nous confions une part de nous-même à l’autre, la partie la plus intime que l’autre garde en finalité, le plus difficile est de la faire revenir vers nous !

Un chagrin d’amour laisse une empreinte mais ce qui est important c’est la manière dont on va se l’approprier et dont on va la transformer.

On ne s’habitue jamais à quelque chose qui finit, il y a un je-ne-sais-quoi de résolument inconsolable dans le chagrin d’amour, c’est une énigme pour la raison et surtout un appel à nos émotions. On a l’idée qu’on ne peut pas survivre à cela et pourtant, les cœurs brisés forment une communauté. Quand on entend, on nous entend.

Le chagrin d’amour est universel et c’est dans ces moments de solitude qu’il y a un nous qui se construit et qui nous rappelle que notre douleur se fond dans une douleur universelle.

Pendant un chagrin d’amour on se reconstruit soi-même et on détruit l’autre, car au fond toutes nos émotions telles que la colère, la haine etc… deviennent aussi des armes qui nous aident à surmonter ce chagrin submergé par la passion. En passant par nos émotions on revient peu à peu à la raison jusqu’à une transition passion – raison.

Nous devons avoir la capacité de regarder cet évènement en face et de l’interroger dans sa globalité pour comprendre comment après avoir existé dans l’autre on peut exister dans le chagrin d’amour et enfin exister pour soi.

Le chagrin d’amour est en fait un prétexte mais aussi une belle opportunité pour aller regarder ses failles et apprendre à construire dessus.