Le pardon n’est pas l’affaire de l’autre mais notre affaire à nous !
Pour accéder à l’espace du pardon, il faut déjà prendre une première voie, celle de la transformation. Cette voie peut nous emmener dans cet espace du pardon mais on parlera alors plus d’une conséquence que d’un moyen.
Si nous apprenons à muscler cet espace en nous du pardon, nous pourrons prendre conscience alors qu’à l’intérieur, il n’y a plus rien ni plus personne à pardonner ou à qui demander pardon.
La première idée est qu’on ne pardonne pas pour l’autre mais que l’on pardonne pour soi !
Entretenir ce feu brûlant, cette colère avec l’intention un jour de la déverser, n’aura aucun effet bénéfique sur nous sinon celui de nous punir encore davantage.
On ne pardonne pas pour excuser l’autre ni pour lui faire du bien à lui, mais simplement pour cicatriser les blessures émotionnelles qu’on a pu ressentir et qui nous font encore souffrir.
Il ne s’agit pas non plus d’accepter ni de cautionner, mais simplement d’admettre que tout cela a existé et a blessé une partie de nous et qu’aujourd’hui nous décidons de soigner cette plaie.
Si nous prenons conscience que, par nos pensées, nos paroles et nos comportements, nous avons pu, nous aussi, inconsciemment contribuer à entretenir et à empêcher la cicatrisation de notre blessure, nous assumons alors notre part de responsabilité. Quand, malgré une blessure passée, nous continuons à nourrir cette blessure profonde nous faisons obstacle à sa guérison.
Notre corps aspire continuellement à l’harmonie interne, cela est rendu possible grâce au mécanisme de l’autorégulation (homéostase), ce processus rend compte donc d’une guérison naturelle ; tout comme le corps physique, le corps émotionnel lui aussi tend vers ce processus. Il est donc juste incroyable de constater toutes les barrières que nous mettons pour empêcher la guérison de notre cœur.
Pour pardonner il ne s’agit pas d’oublier ni même d’essayer, mais de traverser, d’avancer et de ne pas rester là où ça fait mal. Une fois que nous progressons dans cette direction plus douce et plus favorable, nous pouvons alors décider de continuer ou de nous retourner mais cette fois-ci en toute sérénité.
Pardonner ce n’est pas se réconcilier, c’est simplement un espace qui nous permet de faire la paix avec nous-même et choisir de rester ou de transformer notre vie.
L’idée ce n’est pas de pardonner partout et tout le temps, mais de faire preuve de discernement et d’humilité en acceptant aussi qu’on a pu causer du tort sans le vouloir.
L’une des conséquences du pardon est d’ouvrir ses espaces non pas de temps en temps mais tout le temps en adoptant une attitude de chaque instant.
Alors si nous sommes les personnages principaux de nos rêves, nous nous engageons à être totalement responsables de ceux-ci et donc de considérer qu’il existe peut-être un autre espace au-delà des jugements, des bourreaux, des victimes, du pardon !
Magali

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